La Maison-Blanche s’est adressée lundi devant la Cour suprême des Etats-Unis en demandant l’entrée en vigueur de toutes les dispositions du troisième décret sur l’immigration du président américain Donald Trump, a rapporté par l’agence Reuters.
Selon l’administration, le nouveau décret se diffère des précédents, ses dispositions sont basées sur « les priorités de sécurité nationale et la politique étrangère, et non sur les préjugés religieux ».
Après avoir assumé le poste de président, Trump a signé un décret interdisant l’entrée aux États-Unis pendant 90 jours aux citoyens de sept pays : Iran, Irak, Yémen, Libye, Syrie, Somalie et Soudan. Par la suite, l’Irak a été exclu de cette liste. Plusieurs cours fédérales ont depuis décidé de bloquer cette initiative. En juin, la Cour suprême des États-Unis a partiellement rétabli le décret d’immigration.
Le 24 septembre, Trump a signé un nouveau décret, qui modifie la liste des pays soumis à des restrictions. Le Venezuela, la Corée du Nord et le Tchad y ont été ajoutés, mais le Soudan a été exclu.
Mais il y a une semaine, le 13 novembre, la cour d’appel du neuvième district des États-Unis à San Francisco, en Californie, a autorisé l’entrée en vigueur partielle de ce décret. Le tribunal a jugé que les autorités américaines peuvent interdire l’entrée dans le pays de citoyens de six pays à majorité musulmane (Iran, Yémen, Libye, Syrie, Somalie et Tchad) s’ils n’ont pas de liens familiaux aux Etats-Unis. Pour les citoyens du Venezuela et de la RPDC, cette interdiction ne peut pas se répandre, bien qu’elle soit également stipulée par décret.