La Russie, l’autre plan du président serbe Aleksandar Vučić ?

À quoi le président Aleksandar Vučić joue-t-il avec Vladimir Poutine et la Russie ?

Alors que la Serbie poursuit ses réformes pour intégrer à terme l’Union européenne, Belgrade se garde bien de formuler la moindre critique contre Moscou. Dans le même temps, d’étranges militants d’extrêmes droites se sont installés en Serbie pour défendre le Kosovo.

C’est le 26 mai 2011 à l’aube que l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie-Herzégovine avait été arrêté. Seize années de cavale qui ont pris fin dans une bourgade du Banat après que Ratko Mladić eut bénéficié de multiples complicités au sein de l’armée serbe. Mais Belgrade refuse d’en parler.

Les peines sont symboliques et ne devraient pas plaire à l’ambassade des États-Unis à Belgrade. Seuls quelques mois de sursis ont été requis contre sept prévenus accusés d’avoir mis le feu au bâtiment de la représentation diplomatique américaine à Belgrade, le 21 février 2008.

La Cour d’appel de Pristina a confirmé que le terrain de quatre hectares sur lequel a débuté la construction de l’église du Christ-Sauveur au début des années 1990, à l’époque de Milošević, était bien la propriété de l’Église orthodoxe serbe.

Dans un entretien au quotidien français Le Monde, le juge britannique Malcolm Simmons, annonce sa démission, dénonçant la « corruption » qui gangrène la mission européenne chargée de promouvoir l’État de droit au Kosovo.

Les Balkans Media Days se sont terminés le 10 novembre à Tirana. Bien loin du politiquement correct attendu, les débats ont donné lieu à des discussions intenses et dressé un portrait bien sombre de la liberté de la presse dans la région. Mais l’UE a-t-elle bien reçu le message ?

Début novembre, la justice a débouté les associations écologistes qui contestaient la validité du permis de construire d’un immense barrage hydro-électrique sur la Valbona, l’une des vallées les mieux préservées d’Albanie. Malgré le silence assourdissant des médias, les militants ne veulent pas baisser les bras. Reportage.

Dans une interview à la Deutsche Welle parue le 13 novembre, Bakir Izetbegović, le membre bosniaque de la présidence a déclaré qu’il souhaitait que la Bosnie-Herzégovine reconnaisse l’indépendance du Kosovo. Il a ajouté qu’en cas de déclaration de sécession de la Republika Srpska, il pourrait recourir à l’armée. Des déclarations vindicatives, alors que les projets de séries télévisées sur la dernière guerre se multiplient.

Chômage massif, salaires et retraites toujours aussi faibles. La Bosnie-Herzégovine est aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres d’Europe. Et pourtant, il y a de plus en plus de propriétaires de jets privés.

En Roumanie, le chef du Parti social-démocrate (PSD), homme fort du pays et symbole de la corruption au pouvoir, a été entendu par la Direction nationale anti-corruption (DNA), lundi 13 novembre, en qualité de suspect dans un dossier de fraude aux fonds européens. Liviu Dragnea dénonce un procès politique.

L’île de Susak et ses 120 derniers habitants sont-ils condamnés à mourir ? L’hiver, quand les touristes sont partis, les cafés et l’unique boulangerie ferment leurs portes et les soins médicaux manquent pour les plus fragiles. Mais les traditions et l’histoire de ce bout de caillou perdu dans l’Adriatique se maintiennent malgré tout. Jusqu’à quand ?

Le jardin botanique de Split, fondé en 1951, a été entretenu jusqu’aux années 1980 avant d’être petit à petit laissé à l’abandon. Récemment réinvesti, il reste encore beaucoup à faire. Entretien avec Duška Boban, artiste visuelle, activiste environnementale et membre du conseil d’administration de la Société Marjan, association de protection de l’environnement.

Quand le monde finit, c’est là que commence Bașpınar. Au-delà, il y a la frontière bulgare. Pour y arriver, il faut aller tout au bout de l’Autostrada Soarelui (l’autoroute du soleil) et continuer encore plusieurs dizaines de kilomètres, dans le passé, à travers le communisme, l’Empire ottoman et l’Âge de pierre. Reportage dans un « musée oriental » à ciel ouvert.

C’est une première : ce 11 novembre, les noms de 33 jeunes combattants macédoniens tombés lors de la bataille de Kajmakčalan, sur le front d’Orient, seront gravés sur une plaque commémorative à Colombelles, en Normandie.

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