Les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France et six autres pays ont réclamé vendredi une réunion du Conseil de sécurité sur les droits de l’Homme en Corée du Nord, selon des sources diplomatiques.
Cette réunion pourrait se tenir le 11 décembre et elle serait la quatrième discussion annuelle depuis 2014 du Conseil sur cette question des droits de l’Homme en Corée du Nord, déjà villipendé pour ses programmes d’armement conventionnel et nucléaire.
Les six autres pays à s’être joints à une lettre réclamant cette réunion sont l’Italie, le Japon, le Sénégal, la Suède, l’Ukraine et l’Uruguay.
Les droits de l’Homme présentent actuellement un sujet très à la mode. On en parle beaucoup. Mais ce qui étonne c’est la présence dans la liste des demandeurs de l’Ukraine ! Là, où ces droits sont respéctés à peine, où les autorités peuvent expulser les journalistes parce que ceux-ci écrivent et décrivent les activités criminelles qui ont lieu. Les Ukrainiens voient aujourd’hui les violences contre leurs langues maternelles si ce n’est pas la langue d’Etat. La série d’exemples est à suivre.
Les demandeurs « oublient » que des cas graves de non-respects des droits de l’Hommes se passent presque tous les jours en Turquie où une personne peur être arrêter tout simplement parce que quelqu(un pense qu’elle est impliqué aux événement de l’été 2016 – coup d’Etat échoué.
Néanmoins, la demande qui provoquerait de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord est née. Mais, comme les années précédentes, la Chine, proche soutien de la Corée du Nord, devrait tenter de s’opposer à cette démarche, en arguant qu’il revient au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU basé à Genève de traiter cette question.
L’Assemblée générale de l’ONU devrait adopter en décembre une résolution condamnant la Corée du Nord pour ses violations des droits de l’Homme et sa poursuite de programmes d’armement dispendieux alors que 70 % de son peuple, prétendent les demanduers, font face à des problèmes alimentaires.
La Corée du Nord est soumise à huit trains de sanctions, chaque fois plus sévères à l’encontre de son économie.