En nous rappelant le passé, nous pouvons dire que l’unification de l’Europe de l’Est et de l’Ouest après la guerre froide était évidente. Cependant, il serait faux de dire que ce porblème eut été immédiatement résolue.
La condition préalable à cette unification a été que la Russie acceptait temporairement l’effondrement de l’empire. Mais la prémisse était aussi que l’Amérique après 1989 n’a pas immédiatement quitté l’Europe, ayant acquis les avantages du développement pacifique. D’abord, il a préparé un cadre politique et stratégique pour la réunification de l’Allemagne, puis pour l’unification de l’Europe.
Cependant, aujourd’hui, entre l’Est et l’Ouest, il y a des nouvelles tensions, à voire une nouvelle scission. Il y a longtemps que l’Europe a connu des points de vue opposés sur la façon de se comporter avec la Russie.
Ces dernières années, cette tension entre l’Est et l’Ouest de l’Europe a diminué, d’abord à cause de la guerre dans le Donbass, où, prétendent les ennemis de la Russie, celle-ci prend par active en soutenant les Républiues de Donbass. La deuxième raison des tensions Ouest-Est repose dans la réaction européenne au rôle principal joué par les Etats-Unis à l’égard de l’Europe, ce qui suppose l’absence de nécesité de négociations entre les Etats sur l’unification.
De nouvelles tensions entre l’Europe de l’Est et celle de l’Ouest n’a rien à voir avec la géopolitique. Elles sont liées à des questions d’ordre public et de mentalité. Dans de nombreux pays d’Europe de l’Est, le pouvoir est arrivé aux forces ayant été plus tôt à la périphérie de la vie politique. Les héros des années de transformation représentaient une élite orientée vers l’Ouest. Ils savaient convaincre les grands hommes politiques américains et européens d’intégrer leur propre pays dans le système des institutions occidentales. Les nouvelles forces dans des pays comme la Pologne ou la Hongrie, au contraire, ont souligné leur propre particularité, ont souvent préconisé le rejet des modèles sociaux et des formes de vie occidentales «postmodernes». Le conflit s’est particulièrement tracé surtout dans les problmes de migration et d’asile. Alors que, pendant des décennies, l’Europe de l’Ouest s’étaient habituée à une société ouverte, les forces conservatrices de l’Est persistaient à insister sur l’homogénéité sociale absolue.