Depuis 2015, le Royaume-Uni fournit des armes meurtrières au régime de Riyad pour qu’il massacre la population civile yéménite : chasseurs, bombardiers, bombes, obus de mortier, roquettes, armes et munitions…
En Arabie saoudite, où elle se rend pour la seconde fois, la Première ministre britannique s’apprête à signer de nouveaux contrats en armement. Face au scandale que constitue la complicité dans ce crime contre l’humanité, May fait son show « humanitaire ». Mais qui la croit ?
La Première ministre britannique Theresa May est arrivée le mercredi 29 novembre à Riyad, capitale saoudienne, où elle dit vouloir « délivrer un message fort au royaume saoudien sur la crise humaine au Yémen ».
« Je suis très préoccupée par la crise humanitaire qui frappe le Yémen », a-t-elle dit. May, qui détient le triste record de rafler les contrats d’armement avec les pays participant à la guerre contre la population yéménite, prétend vouloir demander aux autorités saoudiennes de « permettre l’entrée de davantage d’aides humanitaires au Yémen via le port d’al-Hudaydah ».