Même si un accord n’a pas été obtenu, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et la Première ministre britannique Theresa May se sont dits « confiants ». Mais des problèmes subsistent, notamment concernant la frontière irlandaise.
L’Union européenne et le Royaume-Uni n’ont pas réussi à trouver un accord, lundi 4 décembre, mais ils restent « confiants » sur une issue « positive » de la première phase de négociations du Brexit.
« Malgré nos meilleurs efforts et les avancées significatives faites par nos équipes ces derniers jours […], il n’a pas été possible de trouver un accord complet », a admis Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne.
Ce dernier a cependant assuré lors d’une conférence de presse que si les discussions n’avaient pas abouti, il espérait obtenir un accord « dans le courant de la semaine », toujours « confiant » lui aussi de pouvoir l’entériner au sommet européen du 15 décembre.
Il reste « des différences » sur « deux ou trois questions », a reconnu la Première ministre britannique Theresa May. Cette dernière était venue en personne discuter avec Jean-Claude Juncker, lundi, date limite fixée par les Européens pour obtenir des « progrès suffisants » dans les trois dossiers jugés prioritaires pour le divorce : le règlement financier, le droit des citoyens expatriés et la gestion de la frontière irlandaise après le Brexit.
La Britannique devait encore rencontrer lundi après-midi le président du Conseil européen Donald Tusk, qui représente les 27 dirigeants de l’UE