General Electric veut supprimer 4.500 emplois en Europe

Le groupe américain General Electric (GE) a présenté un projet de 4.500 suppressions de postes en Europe, sur le seul périmètre des activités Energie d’Alstom, acquises fin 2015 par l’industriel, rapporte mardi le journal français Les Echos sur base d’une source syndicale.

Les représentants du personnel étaient réunis, ces lundi et mardi, en comité d’entreprise européen.

Au sein des anciennes activités d’Alstom, les suppressions de postes viseraient principalement trois pays, poursuit Les Echos : la Suisse (1.200 à 1.300), l’Allemagne (1.000 à 1.050) et le Royaume-Uni (650 – 670). On ignore, pour l’heure, si la Belgique est touchée mais la France ne serait en revanche pas concernée. Les activités de GE en France sont en effet encore protégées par l’accord signé entre GE et l’Etat français autour de la promesse du premier de créer 1.000 emplois nets supplémentaires d’ici fin 2018.

Le mois dernier, le nouveau patron de GE, John Flannery, avait déclaré que la performance du pôle énergie d’Alstom, acquis en 2015 pour 13,5 milliards de dollars, était « très décevante ».

Début 2016, le conglomérat américain avait déjà annoncé qu’il allait supprimer 6.500 emplois en Europe dans les activités énergie d’Alstom.

En Belgique, GE dispose de sites spécialisés dans l’énergie tant au nord qu’au sud du pays et notamment à Charleroi, Lambermont et Gand.