Dominé par les conservateurs, le Parlement polonais, a rejeté la motion de défiance déposée contre la Première ministre Beata Szydlo, alors que son maintien – ou non – à son poste devrait être décidé en fin de journée.
Le remaniement attendu du gouvernement conservateur a fait l’objet jeudi matin d’une réunion de Mme Szydlo avec le président Andrzej Duda et le chef du parti au pouvoir Droit et Justice (PiS) Jaroslaw Kaczynski, considéré comme l’homme qui doit en prendre la décision.
De son côté, le vice-président de la Diète (chambre basse) Ryszard Terlecki a annoncé que d’abord le comité politique du parti au pouvoir, puis son groupe parlementaire allaient se réunir dans la soirée et qu’ensuite « les décisions qui seront prises ne seront pas cachées à l’opinion publique ». A la Diète, après un débat houleux, lors duquel Mme Szydlo a défendu le bilan de ses deux années au pouvoir et dénoncé la motion de défiance comme « un tas de bêtises, de mensonges et de calomnies », 239 députés de la majorité ont voté contre ce texte, appuyé par 168 voix de l’opposition, tandis que 17 députés se sont abstenus.
La Première ministre, partie à la rencontre à la présidence, n’a pas écouté l’intervention du chef du principal parti d’opposition, la Plateforme civique (PO, libéral), Grzegorz Schetyna, qui a énuméré ce qu’il considère comme les erreurs et les échecs du gouvernement.
Il a ensuite estimé que Jaroslaw Kaczynski devait prendre la direction du gouvernement.
« S’il veut gouverner, s’il veut être un super-président et un super-Premier ministre, il doit en prendre formellement la responsabilité et c’est ce que nous attendons », a dit M. Schetyna.
Selon les milieux politiques, y compris la porte-parole du parti au pouvoir Beata Mazurek, le vice-Premier ministre et ministre du Développement et des Finances Mateusz Morawiecki, est candidat à la succession de Mme Szydlo.
Mais Mme Mazurek a souligné à plusieurs reprises, y compris jeudi en milieu de journée, qu' »aucune décision n’a encore été prise ».
Il a ensuite estimé que Jaroslaw Kaczynski devait prendre la direction du gouvernement.
« S’il veut gouverner, s’il veut être un super-président et un super-Premier ministre, il doit en prendre formellement la responsabilité et c’est ce que nous attendons », a dit M. Schetyna.
Selon les milieux politiques, y compris la porte-parole du parti au pouvoir Beata Mazurek, le vice-Premier ministre et ministre du Développement et des Finances Mateusz Morawiecki, est candidat à la succession de Mme Szydlo.
Mais Mme Mazurek a souligné à plusieurs reprises, y compris jeudi en milieu de journée, qu' »aucune décision n’a encore été prise ».