La Grèce a déclaré mercredi que le rejet par le président du Conseil européen, Donald Tusk, des quotas de réfugiés était « inopportun » et n’avait aucun espoir d’être accepté au sommet de l’UE cette semaine.
« Donald Tusk a fait une déclaration inopportune et inutile sur la question des réfugiés et je ne pense pas que sa proposition ait une chance d’être adoptée », a déclaré le Premier ministre grec Alexis Tsipras mercredi, à la veille d’une rencontre européenne de deux jours.
« Nous n’accepterons aucune phrase dans les conclusions (du sommet) qui ne se réfère pas à un partage égal (du fardeau) », que représente la prise en charge des migrants arrivant en Europe, a déclaré M. Tsipras. Dans une note adressée aux 28 Etats membres de l’UE, M. Tusk souligne que le débat qui se déroule autour de la possibilité de mettre en place des quotas obligatoires de répartition des réfugiés « s’est révélé hautement conflictuel » et qualifie l’attention qui y a été consacrée de « disproportionnée ». « En ce sens », la problématique des quotas obligatoires s’est avérée à ses yeux « inefficace ».