Les dirigeants de l’Union européenne ont applaudi jeudi Theresa May pour le travail accompli jusqu’à présent sur le Brexit et ils ont confirmé à la Première ministre britannique
que des progrès suffisants avaient été accomplis pour permettre à la Grande-Bretagne de passer à la deuxième phase des négociations sur sa sortie de l’UE.
Au lendemain de sa défaite à la Chambre des communes, où les députés britanniques ont voté un amendement l’obligeant à leur soumettre tout projet d’accord, Theresa May a assuré à ses homologues européens qu’elle parvenait à tenir son cap pour aboutir au Brexit. Elle les a aussi exhortés à accélérer les discussions alors que la date prévue du Brexit est fixée à fin mars 2019.
A la suite de son intervention, au cours de laquelle elle a affirmé que la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE était « dans le meilleur intérêt » des deux parties, les autres chefs d’Etat et de gouvernement l’ont brièvement applaudie.
« C’est notre collègue. La Grande-Bretagne est un Etat membre. Nous n’essayons pas seulement d’être, nous sommes des gens polis et amicaux », a dit le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Theresa May est repartie à Londres, laissant les dirigeants des 27 autres pays poursuivre entre eux vendredi leurs discussions sur le Brexit et donner officiellement leur feu vert à l’ouverture de la deuxième phase des négociations.
« Nous avons eu de bonnes discussions », a-t-elle dit. « Je suis impatiente de commencer les discussions, qui seront rendues possibles à partir de demain, au sujet de notre future relation commerciale et de notre relation sur le plan de la sécurité. »
Un responsable gouvernemental britannique a dit que la Première ministre abordait la prochaine phase des discussions, au cours de laquelle seront abordés le cadre d’une période de transition et les modalités des futures relations, « avec ambition et créativité ».