Le vice-ministre grec de l’Economie et du Développement, Stergios Pitsiorlas, a indiqué que la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, effectuée récemment à Athènes, pourrait constituer le début d’une relation plus fructueuse entre les deux pays.
Il a ajouté, dans une déclaration faite à Anadolu, que la rencontre entre Erdogan et le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, pourrait représenter le point de départ pour une relation renouvelable, amicale et plus fructueuse, chose que confirment les opinions exprimées des deux parties, à l’issue de la visite.
Evoquant la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays, évaluée à 2.6 milliards de dollars en 2016, Pitsiorlas a considéré que le chiffre actuel est en dessous des attentes, ajoutant que cela était lié à la situation économique difficile en Grèce.
Le responsable grec a prévu que le Conseil de coopération économique, qui se tiendra en février prochain dans la ville grecque de Salonique, contribue à porter les échanges bilatéraux à un plus haut niveau.
Pour sa part, le député du parti partenaire au pouvoir « Cyriza », Dimitris Papadimoulis, a indiqué que les relations entre la Turquie et la Grèce devraient être toujours en bon état.
Il a ajouté que « la visite d’Erdogan à Athènes et sa rencontre avec Tsipras est l’indice d’une nouvelle relation entre les deux pays, au milieu de l’instabilité et des grands défis affrontés par la région et au Moyen-Orient ».
Le président turc s’était rendu, jeudi dernier, en Grèce dans une visite de deux jours, étant la première depuis 65 ans, au cours de laquelle il avait rencontré son homologue grec et le Premier ministre Aléxis Tsipras.