Les consommateurs étrangers disputent la priorité d’acheter à la Russie des navires après leur participation convaincante lors de l’opération antiterroriste en Syrie, affirme le président du Consortium naval unifié (OSK), Alexeï Rakhmanov.
Le président du Consortium naval unifié (OSK), Alexeï Rakhmanov, a commenté la situation autour du marché naval.
«Suite à la campagne syrienne, les clients étrangers potentiels font la queue. Sérieusement! Après que nous avons prouvé l’efficacité de nos armes, tout le monde a compris que ce ne sont pas des blagues», a-t-il déclaré, sans toutefois préciser de quels pays il s’agissait.
D’après lui, la première question posée par les partenaires étrangers est «votre Flotte travaille-t-elle avec ces navires?»
«S’ils obtiennent une réponse positive, le dialogue va beaucoup plus vite. Compte tenu du fait que tout cela fonctionne, nous avons commencé à avoir un autre dialogue avec la majorité de nos partenaires», a-t-il souligné.
«À nos partenaires traditionnels se sont ajoutés ceux qui restaient sceptiques par rapport à ce que nous savions faire, qui sont passés des discussions générales aux contrats et aux négociations visant l’achat des armes qu’ils voulaient ou qu’ils observaient», a-t-il conclu.
La marine russe a participé à l’opération syrienne dès ses premières heures. Le 7 octobre 2015, les navires de la flottille de la Caspienne avaient commencé à frapper les terroristes au moyen de missiles de croisière Kalibr. Ils ont soutenu le groupe russe en Syrie pendant toute la campagne.Parallèlement, le groupe naval russe en Méditerranée composé par rotation de navires des Flottes de la mer Noire, de la Baltique, du Nord et du Pacifique a effectué de nombreuses missions Des navires tels que les croiseurs Moskva et Varyag, la frégate de la classe la plus moderne Amiral Grigorovich et le sous-marin Rostov-sur-le-Don ont été affectés au sein du groupe à différentes étapes de l’opération.
Fin 2016, le porte-avions Amiral Kouznetsov a croisé au large des côtes syriennes, et les appareils à son bord ont effectué 450 vols et détruit près d’un millier de cibles.
Le lundi 11 décembre, Moscou a annoncé le retrait de la majeure partie de son contingent militaire encore stationné en République arabe syrienne. Auparavant, l’état-major interarmées russe avait indiqué que l’ensemble du territoires syriens était libéré des terroristes.Le chef du Kremlin Vladimir Poutine, en visite sur la base aérienne de Hmeimim en Syrie, a cependant promis que les forces russes porteraient des «frappes inédites» contre les terroristes s’ils reprenaient leurs activités dans le pays.