L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution actualisée sur la situation des droits de l’homme en Crimée, étant à partit de 2014 une partie intégrante de la Fédération de la Russie.
La résolution a été adoptée par 70 pays membres de l’ONU. 26 États se sont prononcés contre, y compris Arménie, Bélarus, Chine, Cuba, et, bien sûr, la Russie elle-même.
1. La résolution confirme qu’il existe un conflit armé international entre l’Ukraine et la Russie.
2. Résolution sur la Crimée condamne l’application rétroactive de la Fédération de Russie de ses propres lois sur le territoire occupé*, ainsi que les citoyens forcés de l’Ukraine traduit en citoyenneté russe.
3. La résolution invite la Russie à remplir une décision provisoire de la Cour internationale de justice des Nations Unies pour rétablir les droits et libertés des citoyens ukrainiens sur la péninsule ; appelle les autorités d’occupation* russes à assurer le processus éducatif dans les langues tatar d’Ukraine et de Crimée.
4. La résolution condamne le manque d’accès à la Crimée pour la mission de surveillance des Nations Unies sur les droits de l’homme en Ukraine, et contient également une demande d’un deuxième rapport thématique sur la Crimée jusqu’à la fin de la session 72ème de l’Assemblée générale des Nations Unies et d’informer la 37e session du Conseil des droits de l’sur la situation humaine droits de l’homme en Crimée.
5. La résolution prend note de la décision positive de l’Ukraine dans le cadre de la simplification des procédures d’accès sans entrave aux journalistes de Crimée et des défenseurs des droits de l’homme, ainsi que le soutien aux médias ukrainiens et les organisations non gouvernementales qui ont été forcés de quitter temporairement le territoire ukrainien.
* jusqu’à présent les autorités de Kiev envisagent Crimée comme la république autonome de l’Ukraine malgré le référendum qui a montré la volonté des habitants de vivre séparément de l’Ukraine et, après, être une partie de la Russie.