Isidro Baldenegro López, Wayne Lotter, Mia Mascariñas-Green… Ils ont tous morts pour avoir défendu l’environnement.
Du Mexique au Brésil, en passant par l’Argentine et les Philippines, 185 défenseurs de l’environnement ont été assassinés cette année, au 15 décembre 2017. Ces décès, rapportés par l’ONG Global Witness, sont moins nombreux que l’année 2016, qui est jusqu’ici la plus meurtrière jamais enregistrée avec 201 assassinats répertoriés.
Tués pour des causes environnementales
Toutes ces personnes ont été tuées parce qu’elles défendaient des terres, des forêts, des ressources naturelles. Au Mexique par exemple, Isidro Baldenegro López a été assassiné le 15 janvier car il défendait l’écosystème de la Sierra Madre contre la déforestation. Gordon Strom quant à lui, sensibilisait les habitants de la ville de Teocelo aux causes environnementales. Il a été torturé et tué le le 6 mai.
Aux Philippines aussi, l’avocate Mia Mascariñas-Green, qui plaidait pour des causes environnementales, a été abattue en pleine rue le 15 février devant ses trois enfants. Ruben Arzaga, lui, défendait les forêts de l’île de Palawan face à l’abattage illégal. Il a été tué le 14 septembre lors d’une intervention sur le terrain. En Tanzanie, Wayne Lotter luttait contre le braconnage des éléphants travers sa fondation. Il a été assassiné en pleine rue le le 16 août 2017.
Le Brésil reste le pays où la majorité des activistes sont assassinés. L’ONG Global Witness note cependant que le nombre de victimes a augmenté ces dernières années. Les chercheurs préviennent que cette tendance à la hausse devrait se poursuivre si les gouvernements et les entreprises n’agissent pas.