Syrie et Russie empêchent les projets américains de formations des combattants anti-syriens

A partir du 1er janvier prochain, la partie russe réduira le nombre d’aérodromes que les Etats-Unis seront autorisés à utiliser conformément à l’accord sur le ciel ouvert, a indiqué une source à RIA Novosti.

Cette décision est devenue une réponse aux actions de Washington, qui a l’intention de fermer l’espace aérien au-dessus de Hawaii et Alaska pour les observateurs de la Fédération de Russie, et d’imposer des restrictions sur la gamme de sorties.

Pendant ce temps, en Syrie, la base des troupes américaines près de la locacité d’At-Tanf, située à la frontière sud de la république dans la province de Homs, est devenue entourée de soldats de l’Armée arabe syrienne (ASA). Le chef de l’état-major général des forces armées russes Valery Gerasimov en a informé la « Komsomolskaya Pravda » la veille. Selon lui, la zone de la base américaine est limitée à un segment terrestre d’un rayon de 55 kilomètres, le périmètre de cette zone étant entièrement contrôlé par des subdivisions des troupes de la RAS.

Plus tôt il y a eu plusieurs informations que cette base sert de lieu de la formation des combattants par les services spéciaux des Etats-Unis. Les Américains eux-mêmes affirment qu’ils préparent et fournissent toutes les formations nécessaires à l’opposition armée pour faire face aux terroristes de «l’Etat islamique». Cependant, pour le moment, ce groupement est détruit sur le territoire de la Syrie en raison, tout d’abord, des actions des services de sécurité militaires russes et de l’armée gouvernementale de la RAU. La question de la présence des troupes américaines sur le territoire de la République arabe reste donc ouverte.

Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné à plusieurs reprises que la base formée par les forces américaines dans le sud de la province de Homs est absolument inutile. Il convient de noter qu’en général, il n’est absolument pas nécessaire que l’armée américaine reste sur le sol syrien. Néanmoins, le Pentagone ne se hâte pas de cesser sa prétendue opération antiterroriste dans la RAS, ou du moins de réduire le contingent de ses forces armées stationnées illégalement dans la République arabe.