La présidente du Front national défend lundi la thèse selon laquelle le harcèlement est le produit de l’immigration à l’occasion de ses vœux à la presse.
La présidente du FN Marine Le Pen a condamné lundi le harcèlement de rue, qui est le fait selon elle d’immigrés qui importent une culture de « non-respect des femmes ».
« Le harcèlement de rue est en immense majorité le fait de ressortissants de l’immigration qui importent une culture qui est une culture de non-respect des femmes, de soumission des femmes et même l’expression, pour beaucoup, d’un mépris à l’égard de Françaises », a déclaré la dirigeante frontiste en marge de ses vœux à la presse.
Marine Le Pen a aussi estimé qu’il y avait « des choses justes d’un côté comme de l’autre », après la parution d’une tribune polémique, signée d’une centaine de femmes, qui défend « la liberté d’importuner » pour les hommes, mais va à contre-courant de l’élan né de l’affaire Weinstein dénonçant le harcèlement sexuel.
« Le harcèlement est une réalité surtout lorsqu’il s’exprime de la part de gens qui ont un pouvoir, notamment hiérarchique, mais c’est à la justice de s’occuper de cela », a déclaré Mme Le Pen, qui se dit « frappée par ces procès médiatiques qui laissent des coupables non condamnés ».