Israël et Palestine : la vie entre «impasse» et «piège mortel»

Le comité central de l’Organisation de la Libération de la Palestine (OLP) «charge le comité exécutif de l’OLP de suspendre la reconnaissance d’Israël jusqu’à ce que ce dernier reconnaisse l’État de Palestine dans ses frontières de 1967, annule l’annexion de Jérusalem-Est et cesse ses activités de colonisation.»

Palestine
Lors de la réunion extraordinaire qui a eu lieu à Ramallah, en Cisjordanie, les 14 et 15 janvier, l’Organisation de la Libération de la Palestine et son Président Mahmoud Abbas ont vivement réagi à la nouvelle position des États-Unis dans le conflit qui les oppose avec Israël.

Si Mahmoud Abbas considère que le futur plan américain pour la paix est la «claque du siècle» et que les États-Unis se sont discrédités depuis que leur président a «reconnu» Jérusalem capitale d’Israël, le Président de l’Autorité palestinienne a rappelé la rupture diplomatique totale avec les États-Unis et il s’est même permis de maudire Donald Trump : «Que Dieu détruise votre maison!»

Le conseiller du Président palestinien Nabil Chaath a précisé que «la Palestine suspend les accords d’Oslo, dont les conditions ne sont pas respectées par Israël, y compris la coordination en matière de la sécurité.»

Rappelons que lors de cette réunion extraordinaire, dont le but était de définir une nouvelle stratégie de la cause palestinienne, le Hamas était absent. Dans ce contexte électrique sur le terrain et presque ignoré par la communauté internationale, Mahmoud Abbas et l’équipe palestinienne dirigeante en Cisjordanie sont-ils encore en mesure de faire avancer la cause palestinienne ?