Latifa Ibn Ziaten, présidente de l’Association Imad qui lutte contre la radicalisation et mère d’Imad Ibn Ziaten, première victime de Mohamed Merah, a annoncé mercredi soir sur son compte Twitter qu’elle était candidate au Prix Nobel de la Paix.
Son fils Imad Ibn Ziaten a été la première victime du terroriste Mohamed Merah, qui a assassiné 7 personnes à Toulouse et Montauban en mars 2012 parmi lesquels 3 militaires de l’armée française, 1 professeur et 3 enfants de l’école juive Ozar Hatorah.
Depuis la mort brutale d’Imad, sa mère Latifa, a créé une association, à laquelle elle a donné le nom de son fils, et qui lutte quotidiennement contre la radicalisation des jeunes.
Comme le mentionne son site internet, Latifa Ibn Ziaten sillonne la France et se rend régulièrement dans les prisons, dans les établissements scolaires ou encore dans les quartiers difficiles du pays, pour déconstruire les discours de haine et prévenir les risques de radicalisation.
Jeudi matin, elle a posté sur son compte Twitter un message destiné à collecter des soutiens à sa candidature pour le Prix Nobel de la Paix, dans lequel elle a écrit » pour soutenir la candidature de madame Ibn Ziaten au prix Nobel, vous pouvez transmettre votre message de soutien à l’adresse mail suivante: contact@latifanobeldelapaix.info ».
Le site internet de sa candidate mentionne que « c’est la petite association lyonnaise « l’hospitalité d’Abraham », présidée par le père Christian Delorme, qui a eu l’idée de présenter la candidature de Madame Ibn Ziaten pour le Prix Nobel de la Paix ».
Dans la rubrique « soutiens », on retrouve l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun.
Le père Delorme, explique sur la plateforme de soutien que « notre meilleure protection contre le terrorisme, ce sont les musulmans de France. Il faut s’appuyer sur eux. Si nous avions 1000 Latifa Ibn Ziaten pour parler aux jeunes, ce serait formidable ».
Pour rappel, Latifa Ibn Ziaten a reçu la légion d’honneur des mains de l’ancien président de la République François Hollande le 11 mars 2016, après avoir reçu le prix de la Fondation Jacques Chirac le 19 novembre 2015.