L’opposition syrienne cherche à poursuivre le processus de négociation pour résoudre la crise sous les auspices de l’ONU, sans avancer de conditions préalables, mais insiste sur l’illégitimité du président Bashar Assad.
C’est ce qu’a déclaré jeudi au quotidien Corriere della Sera le chef de la délégation de l’opposition syrienne Nasr al-Hariri, qui a rencontré jeudi le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano.
« Pour le moment, nous ne fixons pas de conditions préalables, il est important d’unir le pays, et ensuite les crimes seront punis », a déclaré M. Hariri.
En même temps, il a souligné que, bien que le processus de négociation doive passer sans conditions préalables, il ne devrait pas être admis que « le régime d’Assad a été reconnu comme légitime ». Selon lui, pour résoudre la crise, il est nécessaire de cesser de fournir une assistance à Damas avant qu’un accord sur une transition politique ne soit conclu et de «retirer les troupes étrangères liées à l’Iran».