«Je crois qu’il n’y a qu’un suspect. Toutes les preuves valident cette théorie. Il y avait un seul tireur, une seule personne responsable, et c’est Stephen Paddock».
Vendredi le shérif de Las Vegas, Joe Lombardo, a fait le point sur l’enquête sur pire fusillade de l’histoire récente américaine, qui avait fait 58 morts et des centaines de blessés en octobre dernier.
Si Stephen Paddock, qui s’est suicidé avant l’arrivée de la police, était seul dans la chambre du Mandalay Bay, selon les autorités, « le FBI a ouvert un dossier contre une »personne d’intérêt » au niveau fédéral. » Le shérif n’a pas apporté davantage de précisions.
Images pédopornographiques retrouvées
Aux Etats-Unis, contrairement à un « suspect », une « person of interest » n’a pas de définition légale. Il s’agit en général d’un individu qui pourrait, selon la police, posséder des informations sur l’enquête en cours, par exemple quelqu’un qui était au courant des projets du suspect. Le shérif a simplement précisé qu’il ne s’agissait pas de la compagne de Stephen Paddock, Marilou Danley, qui ne devrait pas être inculpée. Cette dernière se trouvait aux Philippines au moment des faits. Elle affirme que son compagnon l’a envoyé à l’étranger voir sa famille et qu’elle ignorait tout de ses projets.
Daesh avait revendiqué l’attaque mais les enquêteurs n’ont trouvé aucun lien entre Stephen Paddock et le groupe terroriste. En octobre, les médias américains avaient affirmé que la piste de la « descente dans la folie » du tireur était privilégiée.
Les enquêteurs, qui ont analysé plusieurs ordinateurs portables de Paddock, ont par ailleurs retrouvé « de nombreuses » images pédopornographiques. Son frère, Bruce Paddock, avait été arrêté en octobre dernier dans une autre enquête après une découverte similaire.