Dans un entretien samedi, le président des Patriotes a aussi estimé que son ancien parti, le Front National, n’arriverait « jamais » au pouvoir.
Le président des « Patriotes« Florian Philippot n’est « pas pour qu’on ouvre la polémique » sur la suppression des menus sans porc dans les cantines scolaires, estimant sur Franceinfo que les mairies FN qui l’ont décidé « retomberont dans la stratégie de 1995, où les communes Front national étaient juste là pour faire des polémiques ».
« Pas de polémique pour la polémique ». Interrogé sur la suppression de menus sans porc dans les cantines scolaires, décidée par la mairie de FN de Beaucaire, Florian Philippot a dit qu’il n’était « pas pour qu’on ouvre une polémique là-dessus, il n’y a pas de soucis la plupart du temps, j’ai toujours connu des cantines scolaires (…) où il y avait généralement deux choix, et donc on n’a pas à créer une polémique pour une polémique », a-t-il affirmé. « Sinon, on retombera, ils retomberont dans la stratégie de 1995, où les communes du Front national étaient juste là pour faire des polémiques régulièrement, mais ça ne menait à rien », a-t-il ajouté.
« Patriotisme moderne ». Le président des Patriotes s’est dit certain que « le FN n’arrivera jamais » au pouvoir. « Les culs de sac, que ce soit Front national, La France Insoumise, qui ne mènent à rien, qui peuvent faire un peu de bruit mais qui ne mènent à rien, tout le monde le sait, qui mène simplement à avoir 40 ans de Macron et consorts au pouvoir, ça doit cesser », a-t-il dit, estimant qu’il fallait « aller vers un patriotisme connectée à la société française de 2018 ». « Le patriotisme moderne c’est aller sur l’écologie, la santé, les déserts médicaux », a-t-il dit, souhaitant par exemple qu’on oblige les médecins libéraux à aller exercer 5 ans dans un désert médical ».
Rattacher les prisons « au ministère de l’Intérieur ». Enfin Florian Philippot, qui estime qu’il manque en France « à peu près 40.000 places de prison pour être simplement à la moyenne » européenne, a souhaité que l’administration pénitentiaire ne relève plus du ministère de la Justice, mais « du ministère de l’Intérieur », car « cela aurait un peu plus de sens », notamment pour la lutte conte le terrorisme, la lutte contre la grande criminalité ». Il a notamment jugé que « pour la communauté du renseignement c’est très important », car l’administration pénitentiaire « capte de l’information en prison ».