Le Ministre russe des Affaires étrangères a critiqué l’ingérence américaine dans les affaires de plusieurs pays

Le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en critiquant l’ingérence américaine dans les affaires de presque tous les pays, a déclaré que le Plan d’action global commun (PAGC) n’était pas modifiable.

Le Plan d’action global commun (PAGC) ne peut pas être mis en œuvre si l’une des parties de l’accord ne remplit pas ses obligations; c’est ce dont tout le monde est conscient, a déclaré le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de sa conférence de presse vendredi à l’ONU.

«Nous essayons d’empêcher de la destruction de l’accord nucléaire de 2015», a-t-il ajouté.

Il a poursuivi en disant qu’il ne serait pas possible de tuer l’accord et l’Iran n’accepterait jamais des changements sur l’accord, c’est ce que les parties européens savent bien.

C’est une erreur de dire que tous les problèmes au Moyen-Orient sont dus à l’Iran, a-t-il souligné ajoutant que l’accusation d’une partie n’était pas une solution constructive.

L’Iran, l’Arabie Saoudite et le Qatar sont tous des pays puissants de la région qui doivent chacun atteindre leurs intérêts, selon lui.

En ce qui concerne les pourparlers d’Astana sur la Syrie, il a précisé que les efforts déployés par l’Iran, la Russie et la Turquie se conforment aux activités de l’ONU dans ce domaine.

Notant que les Etats-Unis cherchaient à trouver de nouveaux prétextes pour sa présence en Syrie, le Ministre russe a déclaré que cette action américaine était en violations de l’intégralité territoriale de la Syrie.

Les politiques de ce genre vont même à l’encontre des propres principes fondamentaux des Etats-Unis, selon Sergueï Lavrov.

En critiquant les politiques unilatérales des Etats-Unis, il a déclaré que les mesures internationales devaient être suivies d’une façon unanime et par l’ONU.

La création du G20 et les expériences obtenues dans la lutte contre le terrorisme démontrent qu’il fallait prendre des décisions collectives pour diriger le monde d’aujourd’hui, dit-t-il.