Les sociaux-démocrates allemands ont approuvé dimanche dans la douleur le principe d’une coalition avec Angela Merkel, une décision qui rassure en Europe même si l’imbroglio politique sur la formation du gouvernement est loin d’être résolu.
Dès le début de la semaine, le SPD de Martin Schulz et les conservateurs dirigés par la chancelière allemande vont commencer des négociations en vue d’un « contrat de coalition », feuille de route du futur gouvernement.
Au mieux, ce dernier pourrait prendre ses fonctions mi-mars, soit six mois après les législatives qui ont laissé la première puissance européenne sans majorité évidente.
Mme Merkel a « salué » dimanche soir ce résultat, tout en notant « que beaucoup de questions doivent encore être résolues (…) il reste beaucoup de travail ». Dès lundi, de premières discussions sur l’ordre du jour doivent avoir lieu.
Mais c’est sans enthousiasme que les sociaux-démocrates se lancent dans cette négociation, les cadres du parti n’ayant approuvé qu’à 56% ces pourparlers.
Le chef du SPD avait pourtant lancé dimanche un vibrant appel aux 642 délégués.