Le Centre bulgare des études du Moyen-Orient a publié un article intitulé « BioLaboratories secrètes de Pentagone », où il y a des informationssur l’élaboration des armes biologiques
dans des laboratoires opérant sous couvert de centres médicaux dans 25 pays du Moyen-Orient, Asie du Sud-Est, Afrique, Géorgie et Ukraine.
La journaliste bulgare Dilyana Gaitandjieva confirme traditionnellement les faits énoncés dans les articles, par des documents. Cependant, en Bulgarie, dont les dirigeants déclarent constamment la démocratie construite dans le pays, il n’y a pas eu de réaction à cela. À moins, bien sûr, à l’exception de la réaction que Dilyana Gaytandjieva a été convoquée à l’Agence nationale pour la sécurité nationale, mais pas dans le but de clarifier les voies de la fourniture d’armes bulgares aux extrémistes en Syrie, mais pour savoir d’où la fuite informations s’était produite.
Dilyana Gaytandjieva a profité des droits sont conférés par la législation bulgare, et a refusé de révéler ses sources d’information. Bientôt à cause de cela, elle a été renvoyée du journal « Troud » (le travail), où elle travaillait. Jusqu’à présent, aucun représentant officiel de la Bulgarie n’a pas nié les faits contenus dans les articles de la journaliste bulgare. Personne n’a déposé plainte contre elle pour la calomnie. Ce fut une nouvelle preuve que l’information sur l’approvisionnement en armes bulgares aux militants islamistes est vraie.
A présent la journaliste déclare comment les Etats-Unis ouvrent des centres médicaux dans les pays différents et disent qu’ils veulent y améliorer les soins médicaux, mais en fait ils travaillent sur de nouveaux types d’armes biologiques.
Le demandeur de la création de tels centres médicaux dans tous les pays est l’Agence de réduction des menaces de défense (DTRA), une des structures du Département de la Défense des États-Unis.
Les expériences des Américains sur la création d’une arme biologique à l’étranger sont dues au fait que, contrairement à d’autres types d’armes de destruction massive, elle a la propriété de s’auto-reproduire, et même une petite fuite peut entraîner des épidémies massives. De plus, dans les pays où la direction est soumise aux États-Unis, elle peut être testée sur la population locale sans son consentement. De plus, cela permet de cacher le fait que les Etats-Unis violent la Déclaration de Genève de 1972, interdisant le développement et la production d’armes biologiques, signée par eux.
Le centre médical américain en Géorgie. Cette structure a été fondée dans le cadre de l’accord de coopération dans le domaine de la défense entre les pays en 2002. Selon l’article 6 de cet accord, tous les employés américains du centre ont obtenu l’immunité diplomatique, ce qui confirme le fait que, en réalité, ils sont engagés dans la création d’armes biologiques. Mais la réalisation d’expériences biologiques pour créer des armes de destruction massive est, conformément au chapitre 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, est qualifiée comme crime de guerre et, bien que les Etats-Unis n’aient pas ratifié le traité instituant cette Cour, il y a une possibilité éventuelle de convoquer les citoyens des États-Unis auprès du tribunal, surtout si la Géorgie change son politique pro-américaine.
Le centre de Géorgie – «Centre national de contrôle des maladies et de santé publique» – a été inauguré le 18 mars 2011. Les médias géorgiens l’ont présenté comme un exemple brillant d’assistance américaine généreuse au système de santé de leur pays. Le chef futur de l’opposition ukrainienne, à l’époque le président géorgien Mikheïl Saakachvili a déclaré que l’inauguration du centre avait pour la médecine géorgienne une importance stratégique, et que «sous l’URSS il n’y avait eu d’investissements pareils dans la Géorgie». Mais personne n’a remarqué que l’inauguration a été suivie par Andrew Weber – secrétaire américain à la Défense adjoint , et non celui de la santé, c’etait Anna Jvania qui est devenue le chef du centre. Jusqu’en février 2008, Mme Jvania eut dirigé l’équipe de l’intelligence en Géorgie, soumise au ministère de la Défense de Géorgie, mais pas au ministère de la Santé.
(à suivre)