Selon l' »Observatoire syrien » et des sources locales, plus de 54 combattants ont été tués des deux côtés. Les pertes irrémédiables des « Forces d’autodéfense du peuple » (YPG) des Kurdes syriens se sont élevées à 26 combattants.
Parmi les combattants militaires et alliés turcs de «l’Armée syrienne libre» (ASS), il y a 19 combattants.
Parmi les civils, le nombre de morts a augmenté à 24 personnes: deux résidents des villages turcs frontaliers et 22 résidents des colonies de la région d’Afrin (à la suite de bombardements d’artillerie et de frappes aériennes du côté turc).
La zone à proximité de la frontière syro-turque a été la cible de plusieurs pilonnages depuis Afrine ces derniers jours après que l’État-major interarmées turc a annoncé samedi le lancement de l’opération Rameau d’olivier.
Le Président syrien Bachar el-Assad a déclaré que l’agression turque contre la ville d’Afrine était liée à la politique que mène Ankara depuis le début de la crise en Syrie, à savoir celle d’un appui aux extrémistes. Moscou a exprimé ses préoccupations face à la situation dans la zone d’Afrine et a appelé les parties en conflit à faire preuve de retenue réciproque.