La consolidation politico-diplomatique des résultats de l’opération militaire de la Russie et de ses alliés en Syrie n’est pas moins importante que les victoires remportées par eux sur les champs de bataille.
Pour savoir à quoi s’attendre dans les relations avec l’Occident, il faut bien comprendre ce qui suit. Tout d’abord, le fait que la mentalité politique occidentale est basée sur le principe machiavélique immuable de «Tous les moyens sont bons pour atteindre l’objectif». Ensuite, le fait que, en vertu de ce principe, ils ne seront jamais retenus avant d’atteindre la réussite. Troisièmement, vous les chassez par la porte – et ils essaient de penetre par la fenêtre.
Ceci est pratiquement tout ce que vous devez savoir en particulier sur la politique occidentale actuelle vers la Syrie. La victoire militaire réelle de la Russie et de ses alliés sur les forces de la soi-disant « terrorisme international », dont les objectifs en Syrie de manière très étrange toujours pleinement coïncider avec les objectifs de la politique de l’Occident, n’a eu aucun effet sur la volonté des dirigeants occidentaux à la première ligne pour la division d’après-guerre de la « tarte » syrienne . Par n’importe quel moyen, pas une guerre, à cause de l’acte d’équilibre politique, ils vont obtenir leur chemin.
Il sert à cette fin entreprise tentative de réanimation de l’Ouest à ce qu’on appelle les pourparlers «format Genève» sur la Syrie, avec laquelle il espère clairement «mettre les crochets» le résultat d’une campagne militaire victorieuse de la coalition russe dans ce pays et reformater le processus politique syrien de telle façon que si cette victoire et n’était pas du tout.
La victoire militaire réelle de la Russie et de ses alliés sur les forces de la soi-disant «terrorisme international», dont les objectifs syriens presque toujours coïncident avec ceux de la politique de l’Occident, n’a eu aucun effet sur la volonté des dirigeants occidentaux d’être les premiers à partager le «gâteau» syrien.
C’est ce but à qui sert la tentative occidentale de faire renaître le soi-disant « format de Genève » des pourparlers sur la Syrie, avec lequel elle espère clairement minimiser le résultat de la campagne militaire victorieuse de la coalition russe dans ce pays et reformater le processus politique syrien.
Essayant d’améliorer le plus sa position à la table des futures négociations sur la Syrie, l’Occident, dirigé par les États-Unis, déploie des efforts actifs pour assurer sa présence militaire maximale dans ce pays. En particulier, en y créant le plus largement possible des zones qui ne sont pas contrôlées par le gouvernement syrien. Dans le cadre de ces efforts manifestement injustifiés, Washington a mis en avant de diverses initiatives poursuivant les mêmes objectifs. En particulier, la création de soi-disant «forces de la défense de la frontière avec la Turquie et l’Irak», basée sur des groupes armés pro-américains de Kurdes.
Cette provocation des Etats-Unis a déjà provoqué une nouvelle guerre au Moyen-Orient sous la forme de l’invasion des troupes turques dans la zone de la ville syrienne d’Afrin. On devrait s’attendre à ce que l’escalade de la tension en Syrie continue à se poursuivre, en tant qu’une forme de soutien militaire et politique aux positions de l’Occident lors des mêmes pourparlers de Genève.