Née à Istanbul, Oya Baydar a publié son premier roman à 17 ans, avant de consacrer sa jeunesse aux luttes politiques.
Arrêtée en 1971, emprisonnée puis exilée en Allemagne jusqu’en 1992, ce n’est qu’ensuite qu’elle regagne la Turquie. Dans Dialogues sous les remparts (traduit du turc par Valérie Gay-Aksoy), cette figure majeure de la littérature turque revient sur une vie de luttes dont la tragédie kurde contemporaine est l’ultime chapitre.