Huit personnes en majorité des policiers ont été tuées samedi en Irak dans un raid mené « par erreur » par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, en raison d’une faille dans la coordination militaire sur le terrain.
Cette frappe survenue lors d’une opération antijihadistes, a provoqué l’ire de leaders chiites irakiens anti-américains, dont l’influent Moqtada Sadr qui a appelé à punir « immédiatement » les auteurs du raid.
Elle a eu lieu dans la localité Al-Baghdadi, située à 250 km à l’ouest de Bagdad, dans la province sunnite d’Al-Anbar, où se trouvaient jusqu’à récemment les derniers bastions du groupe jihadiste Etat islamique (EI) que l’Irak a déclaré défait en décembre.
« Huit personnes, dont un haut-gradé du renseignement, cinq policiers et une femme, ont été tuées par une frappe américaine sur le centre d’Al-Baghdadi », a indiqué un responsable provincial.
« Il semble que la frappe ait été menée par erreur », a-t-il dit sous le couvert de l’anonymat.