De hauts diplomates iraniens et russes se sont entretenus des derniers développements en Syrie dans la station balnéaire de Sochi, sur la mer Noire.
Hossein Jaberi Ansari, assistant spécial du ministre iranien des affaires étrangères, et Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial du président russe pour la Syrie, ont discuté du Congrès syrien de dialogue national lors de leur réunion de lundi.
Jaberi Ansari devrait assister à la réunion trilatérale des Etats garants du processus d’Astana lundi soir.
Il est prévu d’assister au Congrès syrien du dialogue national mardi.
Lundi, l’assistant spécial du ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé dans la ville russe de Sotchi pour assister au Congrès syrien du dialogue national et s’entretenir avec des responsables russes et syriens en marge de la conférence.
Le Congrès syrien du dialogue national se tiendra du 29 au 30 janvier à Sotchi en Russie.
Les premières délégations du Congrès syrien du dialogue national comprenant 175 membres sont arrivées lundi matin à Sotchi, ville balnéaire de la mer Noire.
Selon la télévision russe, des membres du parti «Chemin vers le changement pacifique», le Parti national syrien de la jeunesse, la Fédération générale des syndicats de Syrie, le Mouvement socialiste arabe et les Forces démocratiques syriennes sont également arrivés à Sotchi.
La plupart des groupes d’opposition syriens arriveront lundi à Sotchi, a rapporté la télévision russe.
Une délégation des Nations Unies, dirigée par l’envoyé spécial pour la Syrie Staffan de Mistura, entrera également à Sotchi aujourd’hui.
Le ministre russe des Affaires étrangères a invité environ 1.600 personnes des parties syriennes à assister à l’événement qui a été initié par l’Iran, la Russie et la Turquie.
L’Iran, la Russie et la Turquie, trois garants de la paix en Syrie, sont parvenus à un accord fin 2017 sur la tenue du Congrès syrien de dialogue national à Sotchi.
Depuis mars 2011, la Syrie souffre de troubles et d’actes terroristes. Plusieurs séries de discussions ont eu lieu sur la Syrie à Astana, au Kazakhstan, depuis janvier 2017.
L’Iran, la Russie et la Turquie sont les initiateurs du cessez-le-feu en Syrie.