Le Congrès à Sotchi a réuni des représentants de divers groupes ethniques, religieux et politiques qui, par le dialogue, devraient déterminer la future structure de la Syrie. outre le parti au pouvoir « Baas », des représentants de l’opposition et des syndicats civils, ainsi que des représentants des États membres de l’ONU et des États du Moyen-Orient sont venus au forum.
La Russie a pris tous les efforts militaires et diplomatiques pour aider le peuple syrien à maintenir l’intégrité et la souveraineté du pays et à vaincre le terrorisme.
Rappelons que plus tôt à Astana, en coopération avec l’Iran et la Turquie, des négociations assez réussies avaient eu lieu, mais seul le Congrès à Sotchi a été en mesure de mettre le point final, unir tous les efforts pour installer la paix sur la terre syrienne.
Au Congrès, une commission constitutionnelle a été formée, dont le travail devrait conduire à la réforme de la loi fondamentale de la Syrie. On s’attend à ce que la paix soit atteinte au cours de cette année, les actions militaires prendront fin et les processus politiques commenceront ayant pour objectif la sonsolidation de la société syrienne.
Pour le moment, les actions militaires individuelles se poursuivent, mais nous constatons que la situation évolue dans une direction positive.
Dans la province d’Idlib, les opérations militaires russes sont menées pour reprendre totalement le contrôle de ce territoire. D’autre part, l’armée turque mène une opération antiterroriste en Afrine, où, sous l’influence des États-Unis, les discours des formations locales kurdes ont commencé.
Dans cette partie de la Syrie, les Etats-Unis ont établi des bases militaires, mais, notez que les Américains sont sur le territoire de ce pays illégalement, sans l’approbation des autorités syriennes. Il y a plusieurs endroits où des opérations militaires ont lieu, mais en général, les opérations actuelles sont l’achèvement de la libération complète de la Syrie.
Le Congrès de Sotchi est tenu sans représentants américains, qui de facto ne veulent pas admettre la défaite de leur politique. Au lieu de cela, ils essaient de défier la victoire de la Russie et de la présenter comme la leur. L’absence des États-Unis, peut-être, facilite les pourparlers, étant donné la nature de la participation des Américains au conflit syrien – de soutenir des groupes terroristes à abuser du «facteur kurde» pour réaliser leurs propres objectifs.
L’Occident au niveau diplomatique n’a pas non plus joué de rôle actif, il est donc probable que l’ONU adoptera une plate-forme initiée par la Russie. Ceci est indirectement mis en évidence par la présence même des représentants de l’ONU au Congrès, qui se tient en Russie.
Le règlement du conflit syrien est important non seulement pour le Moyen-Orient, mais il aura une portée plus large et universelle.
Dragana Trifkovic, directrice du centre des recherches géostratégiques