Plus de 200 proches de Vladimir Poutine ont été désignés par Washington comme susceptibles de faire l’objet de sanctions « dans un futur proche », en représailles de l’ingérence supposée de Moscou dans l’élection présidentielle américaine.
Le département américain du Trésor a publié, dans la nuit de lundi 29 à mardi 30 janvier, une liste d’officiels et d’hommes d’affaires russes, considérés comme proches de Vladimir Poutine et susceptibles d’être sanctionnés pour punir Moscou de son ingérence supposée dans la dernière présidentielle américaine.
Le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, a ajouté lors d’une audition devant le Sénat, mardi, que Washington prendrait « dans quelques mois, peut-être dans un mois » des « sanctions supplémentaires » contre la Russie, sans préciser qui, des personnalités figurant sur la liste, en ferait l’objet.
La « liste du Kremlin », très attendue, compte 114 officiels et 96 hommes d’affaires, dont le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le Premier ministre Dmitri Medvedev et de hauts responsables des services de renseignement russes. Y figurent également des dirigeants de grandes entreprises publiques, comme le géant de l’énergie Rosneft et la Sberbank.