Le 6 février, Emmanuel Macron a rencontre les nationalistes corses

Etant en déplacement dans l’île de Corse, Emmanuel Macron a eu les discussions sur son avenir.

Lors de l’hommage rendu ce mardi 6 février au préfet Érignac, assassiné en 1998 à Ajaccio (Corse-du-Sud), Emmanuel Macron a prononcé un discours très ferme. Cette visite très politique est aussi très sensible. Catherine Demangeat, envoyée spéciale à Ajaccio pour France 3, a suivi ce déplacement. « Emmanuel Macron a exalté avec fermeté les valeurs de la République. Il a eu des mots très durs pour les assassins du préfet Érignac, fermant la porte à toute perspective d’amnistie. »

Le chef de l’État a indiqué vouloir rompre avec la politique de ses prédécesseurs, qu’il a appelée « la politique des faux-semblants » pour régler la question corse, sans en dire plus. L’inconnue, selon la journaliste, reste sa réponse aux revendications des nationalistes. « En fin d’après-midi, il doit rencontrer les deux hommes forts de l’île, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni », rappelle-t-elle. « Un rendez-vous confirmé tardivement, car l’Élysée a dû exiger qu’un drapeau tricolore trône dans la salle où aura lieu l’entretien. » C’est donc dans un contexte tendu qu’Emmanuel Macron exposera mercredi 7 février sa vision sur l’avenir de la Corse, à Bastia (Haute-Corse).