Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, se rendra en Corée du Nord après les Jeux olympiques qui se tiennent à Pyeongchang (Corée du Sud), à une date qui reste à fixer, a indiqué lundi un porte-parole du CIO.
Cette visite en Corée du Nord « était prévue » dans l’accord signé le 20 janvier entre le CIO et les deux Corées et qui a entériné la participation de sportifs nord-coréens aux JO de Pyeongchang (9 – 25 février), a ajouté le porte-parole. « Il n’y a pas de date encore prévue », a précisé ce porte-parole.
Qualifiés de Jeux « historiques » par Thomas Bach, les JO de Pyeongchang sont placés sous le signe de la paix et du rapprochement entre les deux Corées. A l’issue de longues négociations débutées dans la péninsule et validées par un sommet olympique, le Nord, qui avait boycotté les JO d’été de 1988 à Séoul, a cette fois envoyé 22 sportifs et une délégation de hauts responsables à la cérémonie d’ouverture.
Cette délégation officielle était emmenée par Kim Yong Nam, officiellement le chef de l’Etat et à ce titre le plus haut responsable nord-coréen ayant jamais foulé le sol sud-coréen. La vedette de la délégation était toutefois Kim Yo Jong, la soeur du numéro un Kim Jong Un, également présente à la cérémonie d’ouverture.
Samedi, lors d’une rencontre avec le président sud-coréen Moon Jae-in, elle a formellement transmis à ce dernier une invitation à venir à Pyongyang, au Nord de la part du leader nord-coréen. Autre symbole de ce rapprochement qui intervient après une année de fortes tensions dans la péninsule liées au programme balistique et nucléaire nord-coréen, une équipe unifiée coréenne participe au tournoi féminin de hockey sur glace des JO.