Stoltenberg dit que l’Otan ne recherche pas une nouvelle guerre froide, ni faire la course à l’armement. Alors que fait l’Otan aux frontières avec la Russie ?
Il parle de dialogue avec la Russie, mais en même temps, il l’accuse de déstabiliser l’Ukraine et d’avoir annexé la Crimée. De même, ils installent dans l’esprit des gens que la Russie est potentiellement un pays agresseur et, cette propagande fonctionne, pour justifier l’implantation de missiles aux frontières avec la Russie.
Il prétend que l’Otan est une organisation défensive ! Qu’en est-il des interventions de l’Otan sans aval de l’ONU dans les Balkans, en Libye ? Je ne vois pas le côté défensif dans ces interventions, mais plutôt agressif. Pour moi, l’Otan est une organisation criminelle qui n’obéit qu’à ses propres lois, qui ne rend des comptes à personne.
Normalement, à la chute de l’URSS et à la dissolution du Pacte de Varsovie, l’Otan n’avait plus lieu d’exister. Or, qu’avait-il été promis à Gorbachev, moyennant la réunification de l’Allemagne ? Que l’Otan ne s’étendrait pas au-delà de l’Allemagne. Or, lorsque les ex-républiques soviétiques ont pris leur indépendance, et après avoir fomenté des révolutions de couleurs dans certains de ces pays visant à renverser des régimes qui ne leur convenaient pas, l’Otan s’est empressée d’avaler ces pays. Comme quoi, c’est bien connu, les promesses n’engagent que ceux qui les font.
Donc, forte de cette expérience, je pense que la Russie ne se laissera pas endormir par ces belles paroles, et se donnera des gardes-fous pour ne pas se faire piéger. Un proverbe français dit : « chat échaudé craint l’eau froide », ce qui veut dire que les mésaventures servent de leçons, qu’elles entraînent prudence et méfiance.
Voilà, c’est à peu de choses près ce que je vous envoie.
Amitiés fraternelles. Monique Gimenez