« Mais, bien sûr, la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo est également une condition », a-t-il déclaré mercredi à Pristina.
Cela a été annoncé par le président de la Slovénie, Borut Pahor, qui a été en visite à Pristina les 12 et 13 février.
Rappelons que le Kosovo a déclaré son indépendance il y a 10 ans et a été reconnu par 115 pays, dont 23 membres de l’UE. Bien que formellement Bruxelles ne nécessite pas l’admission diplomatique du Kosovo, Belgrade doit signer un traité bilatéral serbe-kosovar prévu pour l’adhésion à l’UE en 2025, ce qui permettrait au Kosovo de rejoindre les organisations internationales, y compris l’ONU. « Cela mènera à l’adhésion du Kosovo à l’ONU », a annoncé Taqi dans une interview accordée à Reuters mardi 13 février.
Il convient de noter que dans la stratégie approuvée par la Commission européenne pour le Kosovo, il y a une «perspective européenne» moins définie parmi les 6 candidats à l’adhésion des Balkans.
En même temps, tant pour Pristina que pour Belgrade, une condition obligatoire à l’adhésion à l’UE est la conclusion d’un « accord global juridiquement contraignant sur la normalisation des relations ».
« Dans ce cas, nous, amis du Kosovo, sommes prêts à certifier les 5 Etats membres de l’UE qui n’ont pas reconnu le Kosovo, et contribuons à cette expansion de l’Union européenne en Serbie, au Monténégro, en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et en Macédoine ».