Après plusieurs jours de bombardement, les écoles de Damas rouvrent dans une ambiance pesante.
D’un geste de la main, Hanane lance un dernier au revoir à sa fille qui a repris dimanche le chemin de l’école à Damas après plusieurs jours passés à la maison en raison de bombardements rebelles. Avant même la fermeture de l’école de sa cadette Lina, âgée de 11 ans, cette mère de trois enfants avait pris la décision de la garder à la maison.
Quelques jours plus tard, un obus s’est abattu sur l’une des salles de l’établissement situé dans le vieux quartier de Damas.
Même « la route vers l’école était devenue très dangereuse », dit Hanane, âgée de 44 ans. « Il vaut mieux que ma fille perde une année scolaire plutôt que sa vie (…). Je ne peux pas décrire l’anxiété qui m’accompagne du moment où elle quittait la maison jusqu’à son retour de l’école », confie-t-elle à l’AFP.
Au début du mois déjà, l’ONU mettait en garde contre « les conséquences désastreuses » de la crise humanitaire qui ravage le pays. Les Syriens lancent des appels à l’aide.