Les travaux du 13ème congrès de Doha pour le dialogue entre les religions ont démarré, mardi matin, dans la capitale qatarie Doha, sous le thème « Les religions et les droits de l’Homme »
Le congrès est organisé par le Centre international de Doha pour le Dialogue Interreligieux, durant deux jours, en présence de 500 participants de 70 pays.
Soltan Bin Saad Al-Muraikhi, ministre d’Etat des Affaires étrangères du Qatar, a appelé, dans une allocution lors de l’inauguration du congrès, à « consacrer les valeurs de la tolérance et de la modération ainsi qu’à reprendre le discours religieux modéré, tout en accordant de l’importance aux droits de l’Homme ».
Et Al-Muraikhi d’ajouter que « le dialogue interreligieux devrait porter sur les questions relatives à l’avenir de tous et aux notions communes, dont les valeurs éthiques et la préservation de la dignité de l’Homme afin d’instaurer la sécurité et la paix dans le monde ».
Il a souligné, dans ce sens, que « cela oblige la communauté internationale à résoudre les différends pacifiquement ».
Le ministre qatari a également appelé à lutter contre la haine et l’extrémisme religieux et ethnique et à établir les valeurs de la tolérance et de la modération.
Le congrès porte sur trois axes principaux, dont les droits de l’Homme dans les religions, impliquant la liberté de croyance et de pratique religieuse, les droits des minorités et la préservation de la dignité de l’Homme, ainsi que les droits économiques et sociaux.
Le deuxième axe se rapporte aux positions des religions à l’égard des violations des droits de l’Homme, dont l’extrémisme, le terrorisme, le nettoyage ethnique, la violence physique, le terrorisme intellectuel et la répression des libertés.
Quant au troisième axe, il porte sur les « les droits de l’Homme entre les religions et les conventions internationales ». Le thème implique, entre autres, la vision religieuse des droits de l’Homme en périodes de paix et de conflit, la protection des civils des opérations militaires et la position religieuse et légale envers les victimes de la guerre.
Les participants discuteront également de la lutte contre le terrorisme et le nettoyage ethnique, de la lutte contre la discrimination religieuse, des lois sur le développement durable, de la réduction des taux de pauvreté et du droit de vivre dans un environnement sain.