Une délégation française et une délégation russe doivent arriver ce soir à Téhéran pour enquêter sur les causes du crash d’un avion ATR dans le centre de l’Iran le 18 février, selon un responsable iranien.
Des membres de la délégation française et russe assisteront aux réunions en vue de mener des enquêtes techniques pour éclaircir les causes de la catastrophe aérienne qui est survenue hier le 18 février et a causé la mort de tous les passagers et membres d’équipage.
Trois personnes de la délégation française sont membres d’une commission d’enquête sur les accidents de l’aviation civile et les autres sont des responsables de la compagnie ATR, un avionneur franco-italien, a précisé chef du bureau des relations publiques de l’Organisation de l’aviation civile iranienne.
Une entreprise canadienne, qui a fabriqué les moteurs ATR, s’est également déclarée prête à envoyer ses experts en Iran si nécessaire pour examiner l’événement, a ajouté Reza Jafarzadeh.
A propos du déplacement des experts français en tant que constructeurs de l’avion iranien ATR, Jafarzadeh a indiqué qu’il s’agissait de la réglementation internationale ayant pour l’objectif de trouver la cause de l’accident.
Au sujet de la boîte noire de l’avion, le responsable a dit qu’elle n’avait pas encore été trouvé, mais ses informations pourront être décodées en Iran; Cependant, si l’entreprise fabricante le demande, elle peut être transportée à l’étranger pour y être déchiffrée.
Un avion de ligne Asseman Airlines s’est écrasé dans le village de Kohangan près de la région de Padena, à 120 km de Semirom dans la province d’Ispahan, au centre de l’Iran. Les débris de l’avion n’ont pas encore été retrouvés, mais les 66 passagers et membres de l’équipage auraient été tués.