L’opposition syrienne demande à la communauté internationale d’agir pour mettre un terme à l’offensive dans de la Ghouta orientale.
Pour le président du Comité des négociations syriennes c’est un « bain de sang » qui se déroule dans cette enclave rebelle près de Damas. Nasr al-Hariri demande à tous ses partenaires de s’impliquer davantage pour mettre fin à la guerre. « Tant que nous ne verrons pas un effort concerté de nos alliés pour exercer une pression systématique sur le régime (syrien) et ses soutiens, le conflit syrien se poursuivra, de nombreux réfugiés quitteront leur foyer et la menace terroriste restera mondiale », insiste-t-il.
Lors de son déplacement à Bruxelles Nasr al-Hariri a rencontré la cheffe de la diplomatie européenne. Il estime qu’il « faut vraiment une détermination internationale pour pousser le régime syrien à négocier ». Mais il reconnaît que la véritable décision se trouve « entre les mains de l’Iran et de la Russie« . L’Union européenne accueillera les 24 et 25 avril la deuxième conférence de Bruxelles sur l’aide à apporter à la Syrie et les pays de la région. L’objectif sera de maintenir les efforts de la communauté internationale.