La délégation française est arrivée mardi soir en Iran pour examiner la raison du crash d’un avion ATR le 18 février, qui a tué 66 passagers et membres d’équipage à bord.
Par ailleurs, Reza Jafarzadeh, chef du bureau des relations publiques de l’Organisation de l’aviation civile iranienne, a déclaré à l’Agence de presse de la République islamique (IRNA) que des membres de la délégation française assisteraient aux réunions pour examiner l’accident.
Trois personnes de la délégation française sont membres d’une commission d’enquête sur les accidents de l’aviation civile et les autres sont des fonctionnaires de la compagnie ATR, constructeur aéronautique franco-italien, a déclaré Jafarzadeh.
A LIRE : Les experts français et russes se rendront en Iran pour examiner le crash d’avion ATR
Une entreprise canadienne, qui a fabriqué les moteurs ATR, s’est également déclarée prête à envoyer ses experts en Iran si cela était nécessaire pour examiner l’affaire, a ajouté le responsable.
Jafarzadeh a déclaré que la raison de la présence de la délégation française en Iran est que leur visite se déroule en vertu de la réglementation internationale et afin d’aider à trouver la cause de l’accident.
La boîte noire de l’avion n’a pas encore été retrouvée, a précisé l’officiel, les informations pourront être décodées en Iran à moins qu’elle ne soit transférée en France à la demande de l’entreprise manufacturière.
L’épave de l’avion a été retrouvée le 20 février.