Un final en apothéose: quelque 160 danseurs de l’École nationale de danse, qui encadre les jeunes engagés dans un cursus sport-études de la sixième à la terminale, ont salué le public, le 24 février, au Théâtre Toursky.
Ces élèves ont présenté un programme en deux parties, contemporain et classique, sur le thème du divertissement. « Je remercie vivement les chorégraphes qui m’ont fait confiance, Josette Baïz, Julien Lestel et Angel Martinez, qui dirigent ou font partie de prestigieuses compagnies », a déclaré en préliminaire Omar Taiebi, son directeur. En première partie, on a ainsi découvert l’hommage à Forsythe de Josette Baïz (photo). Et Chapeau, un clin d’oeil à Charlie Chaplin sur un montage sonore audacieux, qui allie la bande-son du Dictateur, la voix de Chaplin, son appel à la résistance, et une musique espagnole contemporaine.
La musique de Tchaïkovski servait de fil rouge à la deuxième partie pour un voyage dans le répertoire des grands ballets classiques, de la danse chinoise de Casse-Noisette à la Valse des fleurs. Les élèves ont sorti leur épingle du jeu dans leur interprétation de ballets qui ne supportent pas l’approximation.
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Le spectacle s’est terminé avec une création de Julien Lestel pour plus de vingt danseurs sur le concerto pour violon de Tchaïkovski. Comme la partition, la danse est éclatante et virtuose, dans la pure tradition classique. Un beau cadeau du chorégraphe, ancien danseur du ballet de Marseille.