Plus de 46 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour les élections législatives ce dimanche. Si la coalition de droite formée autour de Forza Italia de Silvio Berlusconi et de la Ligue du Nord de Matteo Salvini est donnée en tête, celle-ci est loin d’être certaine de pouvoir gouverner, alors que le seuil pour obtenir la majorité des sièges est d’au moins 40 %.
Ce dimanche, les Italiens renouvelaient leurs 630 députés et 315 sénateurs. Plus de 46 millions d’électeurs étaient invités à voter jusqu’à 23 heures. D’après les premiers résultats partiels portant sur deux-tiers des bureaux de vote, la coalition de droite formée par Silvio Berlusconi (Forza Italia), Matteo Salvini (la Ligue) et Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) obtient quelque 37 % des voix. À l’intérieur de cette alliance c’est la Ligue de Matteo Salvini, formation eurosceptique et anti-immigration, alliée de Marine Le Pen en Europe, qui est en tête avec un score provisoire de 16,7%.
Si cette coalition devait l’emporter en termes de sièges Matteo Salvini, qui a promis d’expulser des centaines de milliers d’immigrés «clandestins», pourrait réclamer le poste de premier ministre. Mais cette hypothèse semble hors de portée au vu des résultats partiels. En effet, le seuil pour obtenir la majorité des sièges est d’au moins 40%.