Au lendemain de l’annonce d’une rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un, Emmanuel Macron s’est félicité de cette discussion, « très utile », et de la baisse de tension entre les deux pays.
J’avais appelé de mes vœux l’été dernier le président américain à ne pas aller vers l’escalade et, de manière plus officielle, à aller vers les discussions », a salué le chef de l’État auprès des journalistes, lors de son voyage en Inde.
La France se montre vigilante. « Il faut rester prudent, que la Corée du Nord confirme ce qu’un émissaire de la Corée du Sud lui a fait dire », a tempéré le président français. « La France continuera à oeuvrer de là où nous sommes pour aller vers la reprise du dialogue. » Vendredi, l’Élysée avait appelé la communauté internationale à « maintenir son unité en vue d’un dialogue exigeant avec la Corée du Nord, devant mener à la dénucléarisation de la péninsule coréenne ».
Trump se rapproche de la Chine. Vendredi, Washington et Pékin ont conditionné la tenue du sommet historique à la réalisation de la promesse faite par la Corée du Nord : œuvrer à une « dénucléarisation complète » de la péninsule coréenne et mettre fin aux tests nucléaires et balistiques. Dans la soirée, le président américain a fait savoir sur Twitter « qu’un accord avec la Corée du Nord est vraiment en préparation et ce sera, s’il est conclu, un très bon (accord) pour le monde. Date et lieu restent à déterminer ». Samedi, Donald Trump s’est félicité de l’aide de la Chine dans ce dossier. « Xi Jinping m’a dit qu’il appréciait que les États-Unis travaillent à une résolution diplomatique du conflit plutôt que choisir une alternative inquiétante », a-t-il tweeté.