Selon l’agence de presse kazakhe Kazinform, M. Zarif a tenu ces propos lors d’une réunion à laquelle ont participé le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, Mevlüt Çavuşoğlu et Sergueï Lavrov, ses homologues turcs et russes.
r la situation en résolvant certains problèmes humanitaires malgré les problèmes de la Ghouta orientale. Les civils en Syrie ont réussi à obtenir une protection. Nous avons commencé à travailler pour renforcer la confiance entre les parties», a déclaré M. Zarif.
Le principal diplomate iranien a également réitéré l’importance particulière de la plate-forme d’Astana dans la formation des voies et approches politiques dans le règlement de la crise en Syrie.
S’adressant au même rassemblement, M. Lavrov a déclaré: «Astana a lancé un processus reconnu par tous.»
«L’essentiel est que la plateforme d’Astana a stimulé les efforts dans tous les sens dans le cadre de la crise syrienne. C’est la lutte contre les terroristes et l’établissement de zones de désescalade, où la cessation des hostilités a considérablement réduit la violence ».
«En outre, c’est une solution plus efficace aux problèmes humanitaires», a ajouté M. Lavrov.
Le chef du ministère turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a également souligné l’efficacité du processus d’Astana et a exprimé son engagement en faveur de ce format de négociations.
«Cela fait un peu plus d’un an depuis le début des pourparlers d’Astana, et nous avons réussi à assurer de grandes réalisations et des progrès dans ce processus.
Nous souhaitons maintenir une telle dynamique propre à la plateforme Astana. Nous avons pu obtenir une nouvelle impulsion pour faire avancer ce processus», a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères.
Çavuşoğlu a également souligné la nécessité de trouver une solution politique au conflit en Syrie.
Le nouveau cycle de pourparlers de paix entre la Syrie, l’Iran, la Russie et la Turquie a débuté vendredi 16 mars dans la capitale du Kazakhstan.
Les pourparlers de paix d’Astana ont débuté en janvier 2017 avec la médiation de la Russie et de l’Iran, deux alliés de la Syrie, ainsi que de la Turquie.
Les trois pays sont considérés comme des États garants du processus de paix.