Les projets d’accélération de l’évacuation de la base de la commande régionale de l’US Air Force CENTCOM du Qatar vers l’Arabie Saoudite, ont été approuvés par le Président de Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, lors de leur rencontre à la Maison Blanche, mardi, le 20 mars.
C’est un événement important pour l’ensemble du Moyen-Orient, bien au-delà tous les précédents partenariat américano-saoudiennes, selon des sources militaires DEBKAfile.
Aussi, les sources DEBKAfile indiquent que, en dépit de plusieurs remises et des révisions de la décision, l’administration de Trump est en train de faire encore un pas grave – redistribution de leurs forces aériennes, ce qui prévoit le retrait des États-Unis de la base aérienne d’Incirlik en Turquie du sud, la plus grande base aérienne américaine dans la région.
Ces deux étapes sont nettement reliées. En particulier, le président de la Turquie Erdogan a été un partisan actif de l’émir du Qatar Hamad bin Al Tamim Thani, qui est dans une querelle avec les dirigeants saoudiens et, récemment, la Turquie a mis en place une grande base militaire dans l’émirat pétrolier. Le prince héritier saoudien et son allié, le souverain des Émirats arabes unis, Cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, sont proches amis et alliés principaux du président Trump dans la région du Golfe. Deux dirigeants du golfe Persique considèrent le président de la Turquie et l’émir qatari comme adversaires.
Le déplacement des deux bases américaines est fondé sur une forte réduction de l’action militaire contre l’Etat islamique (interdit en Russie) en Irak et en Syrie. A présent, il y a moins de besoin pour les opérations de l’US Air Force dans la région.