Après la prise d’otage du supermarché de Trèbes par un homme se réclamant de l’EI, les enquêteurs ont découvert, à l’intérieur de l’établissement, trois engins de confection artisanale.
Au coeur de la prise d’otages du Super U de Trèbes (Aude), Radouane Lakdim avait menacé les forces de l’ordre de « tout faire sauter en cas d’intervention », comme l’a rappelé vendredi soir François Molins, procureur de la République de Paris. Il n’avait visiblement pas menti.
Après l’assaut des forces du GIGN qui ont mis fin au parcours sanglant du terroriste se réclamant de l’organisation Etat islamique (EI), les enquêteurs ont découvert que le forcené avait avec lui plusieurs objets. Une arme de poing de calibre 7,65, un couteau de chasse… et trois engins explosifs de confection artisanale, ainsi que le rapportent plusieurs médias dont BFMTV citant une source judiciaire.
Des explosifs encore à déterminer
Si la nature exacte des engins en question reste à déterminer, il s’agirait, selon des informations de France 2, « d’explosifs assez rudimentaires mais fonctionnels ».
Radouane Lakdim, Français d’origine marocaine, a tué quatre personnes, dont un lieutenant-colonel de la gendarmerie, vendredi entre Carcassonne et Trèbes. Ces attaques ont été revendiquées par l’EI dans le courant de l’après-midi.
Lakdim était fiché « S » pour ses liens avec la mouvance salafiste. Il avait été un temps suivi par les autorités en raison de soupçons concernant une radicalisation mais cette surveillance n’avait pas permis de déceler de signe précurseur d’actions violentes.