Israёl ne rejoint pas la coalition anti-russe issu de l' »affaire Skripal »

Dans le cas de l’incident de Salisbury avec l’ex-agent double Sergueï Skripal, Israël préfère appliquer sa politique de non-participation aux campagnes antirusses de l’Occident pour ne pas exposer la coopération bilatérale en matière de sécurité nationale, selon l’ex-ambassadeur à Moscou Zvi Magen.

«J’estime qu’il n’y aura pas d’expulsions. Dans ce cas précis et pas seulement. En dépit de la pression qui est exercée sur Israël, nous ne jugeons pas nécessaire de nous joindre au groupe qui critique actuellement la Russie », a déclaré M. Magen.

Israël a réagi à l’incident de Salisbury par une brève déclaration du ministère des Affaires étrangères. La diplomatie israélienne a condamné «l’incident au Royaume-Uni», a appelé la communauté internationale à coopérer pour en éviter la répétition, mais s’est abstenue d’accuser la Russie. Le porte-parole du ministère, Emmanuel Nachschon, a annoncé ne pas avoir d’informations sur les projets d’expulser d’Israël des diplomates russes.

«Étant donné que la Russie est présente dans la région, nous entretenons des contacts et coopérons sur certaines questions. Dans ce contexte, il ne vaut pas la peine de changer de climat et de créer des tensions. Au contraire, nous devons poursuivre notre dialogue. À mon avis, c’est le principal facteur qui est à la base de notre approche», a signalé Zvi Magen.

Ainsi, l’Etat Hébreu a fait partie de non-adhérants à la coalition anti-russe à côté de la Serbie, la Nouvelle-Zélande et la Bulgarie.