Le président tchèque demande au Royaume-Uni de fournir des preuves sur l' »affaire Skripal »

Londres, Paris, Varsovie et encore une dizaine de capitales l’Europe et de l’Amérique du Nord sont abandonnées par les diplomates russes suite à l’accusation de leur Patrie d’être responsable de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal.

Mais, il faut avouer qu’il y a des Etats ayant leur propre ligne de conduite, qui se diffère de celle des pays ayant suivi Londres en accusant la Russie sans preuves pourtant.

Parmi ses Etats nous avons déjà vu la Bulgarie, l’Autriche et quelques d’autres. Icic nous trouvons la République Thèque qui ne sait pas jouer en vertu de la règle :

ne me montrez pas vos cartes, je vous croit car je suis un gentleman.

Le président tchèque Milos Zeman en personne a exprimé sa volonté de faire connaisance aux preuve qui appuiraient les accusations de la Russie.

«Je veux voir les faits. J’apprécierais que le Royaume-Uni présente des preuves démontrant que les Russes voulaient tuer l’agent double [russe] Skripal», a déclaré le 27 mars le président tchèque, Milos Zeman, à l’agence de presse tchèque Blesk. Si son pays, à l’instar de nombreux autres Etats occidentaux, a décidé le 26 mars d’expulser trois diplomates russes, le chef d’Etat a toutefois estimé que cette décision était «quelque peu superflue». «Laissez-faire. Avec le temps, ils [les diplomates] reviendront», a-t-il ajouté.

Le 26 mars, Milos Zeman a en outre ordonné à ses services de renseignement d’ouvrir une enquête afin de déterminer si l’agent innervant utilisé pour empoisonner Sergueï Skripal pouvait être originaire de son pays. Cité par l’agence Reuters, le porte-parole de Milos Zeman a fait savoir que le BIS (le Service de sécurité et de renseignement tchèque) avait été saisi en réponse aux allégations de la Russie selon lesquelles le poison pourrait provenir, parmi d’autres pays, de République tchèque.