Le Japon partage la position de la Russie dans l' »affaire Skripal »

La position de l’exécutif japonais concernant l’incident d’empoisonnement à Salisbury de l’ancien officier GRU Sergueï Skripal, condamné en Russie pour espionnage, coïncide en grande partie avec les avis de la Fédération de Russie, a annoncé mardi l’ambassadeur de Russie au Japon Mikhail Galouzine.

« Le point de vue du gouvernement japonais sur cette affaire a un certain nombre de points communs avec la position russe », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’intention des journalistes japonais à la mission diplomatique. Selon lui, en particulier, le fait est que « l’utilisation d’armes chimiques est inacceptable », ainsi que « la nécessité de clarifier les circonstances » de l’empoisonnement.

Le 21 mars, après l’entretien avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, le ministre japonais des Affaires étrangères Taro Kono, a déclaré que dans le cas de Skripal, il faut d’abord connaître les faits. Une position similaire a été exprimée par le Premier ministre japonais Shinzo Abe lors d’une conversation téléphonique avec la Première ministre britannique Theresa May le 20 mars.