Israël suspend la mise en place de son accord avec l’ONU sur les migrants africains

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec l’ONU pour permettre « le départ d’au moins 16 250 migrants africains vers des pays occidentaux », dont l’Italie. Mais ces derniers nient toute implication. 

Benjamin Netanyahou a visiblement du mal à se dépêtrer du dossier des migrants africains. Lundi 2 avril, le Premier ministre israélien a annoncé, dans un premier temps, avoir renoncé à renvoyer en Afrique plus de 16 000 migrants africains suite à un accord « sans précédent » trouvé avec l’agence des Nations unies pour les réfugiés. Ce plan prévoyait de les relocaliser dans plusieurs pays occidentaux, dont le Canada, l’Allemagne ou l’Italie, selon le dirigeant israélien.

Mais devant les vives réactions de Rome et Berlin, l’État hébreu a été contraint de temporiser. « J’ai décidé de suspendre l’application de cet accord et d’en repenser les termes », a écrit Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook, affirmant avoir été attentif aux critiques contre cet accord.

Un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur a indiqué ne pas être informé d’un accueil de migrants africains en provenance d’Israël, tandis qu’une source au ministère italien des Affaires étrangères a dit qu’aucun accord n’avait été passé avec l’Italie.

Une porte-parole du HCR a confirmé qu’un accord avait été trouvé mais n’a pas fourni davantage de détails, notamment sur la liste des pays concernés.